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Bilan de l’année

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1. Irak. Attaque américaine contre les forces iraniennes Le 3 janvier, les États-Unis ont lancé une attaque de missiles contre la zone de l’aéroport international de Bagdad. L’attaque a tué le commandant des forces spéciales Al-Qods du Corps des gardiens de la révolution islamique, Qassem Soleimani. En confirmant sa mort, le Pentagone a déclaré que Soleimani «travaillait activement sur des plans d’attaque contre les diplomates et le personnel militaire américains en Irak et dans d’autres pays de la région». Et de souligner que l’attaque avait été effectuée à l’ordre du Président américain Donald Trump. Abu Mehdi al-Muhandis, commandant adjoint de la milice chiite irakienne, Al-Hashd al-Shaabi, a également été tué. Au total, la frappe de missiles a tué une dizaine de personnes. L’Iran a qualifié les actions américaines de terrorisme et a promis une «vengeance sévère» en réponse à l’assassinat de Soleimani. 2. Iran. Avion ukrainien abattu Le 8 janvier, un Boeing-737 appartenant à Ukraine International Airlines s’est écrasé dans le ciel au-dessus de l’Iran. L’aéronef transportait 167 passagers, il y avait neuf membres d’équipage à bord. La tragédie s’est déroulée sur fond des tensions entre les États-Unis et l’Iran. Le 11 janvier, l’état-major général des forces armées iraniennes a confirmé que l’avion d’Ukraine International Airlines avait «été abattu par erreur». Selon le communiqué, pendant le vol, l’avion se trouvait à proximité de l’une des installations militaires importantes du Corps des gardiens de la révolution islamique et «ressemblait à un objet ennemi par sa forme et son altitude de vol». Selon le ministre iranien des Affaires étrangères, Mohammad Javad Zarif, l’accident a été causé par «une erreur humaine commise pendant la période de crise en raison de l’aventurisme des États-Unis». Les enregistreurs de vol de l’avion abattu ont été livrés en France pour décryptage. Téhéran a également déclaré que la partie iranienne verserait une indemnisation aux proches des victimes de l’accident conformément aux normes et standards internationaux. 3. Russie. Pandémie En février, les Philippines ont enregistré la première maladie à cause du coronavirus en dehors de la Chine. La Russie a suspendu ses vols avec la Chine en raison du nouvel virus, et plus tard avec d’autres pays où des cas d’infection ont été identifiés. En mars, l’OMS a annoncé une pandémie en raison de la propagation du coronavirus dans le monde. Toujours en mars, le Premier ministre russe Mikhail Mishoustine a fait état de la création en Russie d’un conseil de coordination pour lutter contre le coronavirus. Le 30 mars, un régime d’auto-isolement pour tous les citoyens en raison de la menace de propagation du Covid-19 a été introduit. Trois vaccins contre le nouveau type de virus ont été développés en Russie. Au mois de décembre, la vaccination de masse de la population a commencé dans le pays. Pendant la pandémie, la Russie a fourni une assistance dans la lutte contre le coronavirus en Italie. Suite à une demande du gouvernement italien, Vladimir Poutine a offert son aide au Premier ministre italien Giuseppe Conte. La Serbie a également demandé de l’aide aux mêmes fins dans le cadre d’un accord entre les deux pays sur la coopération dans le domaine de la réponse humanitaire d’urgence. De plus, l’aide humanitaire a été envoyée aux États-Unis, en Chine, au Venezuela, en Corée du Nord, en Mongolie et dans les pays de l’ex-URSS. 4. États-Unis. Protestations En mai, des manifestations de grande envergure ont éclaté aux États-Unis après la mort de l’Afro-américain George Floyd. L’incident a eu lieu le 25 mai à Minneapolis lorsque la police a arrêté l’homme de 46 ans à l’aide d’une technique d’étranglement. Plus tard, l’Afro-américain est décédé dans un hôpital local. Les policiers sont arrivés suite à un signalement des employés d’un supermarché qui ont découvert que George Floyd avait payé avec de faux billets. Une vidéo de sa détention a été mise en ligne et ont provoqué le début des manifestations à Minneapolis le 26 mai. Les protestations ont dégénéré en émeutes, accompagnées d’incendies criminels et de pillages. Dans de nombreuses villes des situations d’urgence et des couvre-feux ont été introduits en raison des manifestations. La Garde nationale américaine a été déployée pour rétablir l’ordre dans près de 30 États. 5. Liban. Explosion à Beyrouth Le 4 août, une puissante explosion a tonné dans le port de Beyrouth en tuant 190 personnes et en faisant plus de 6.500 blessés, selon la chaîne de télévision Al Arabiya. Environ 4.000 bâtiments de la ville ont été partiellement ou complètement détruits. Selon le ministère libanais de l’Intérieur, le drame s’est produit suite à l’inflammation de plus de 2,7 mille tonnes de nitrate d’ammonium, confisqués par les services douaniers il y a six ans, lors des travaux de soudure. Les sismologues jordaniens ont fait remarquer que l’explosion était équivalente en puissance à un séisme de magnitude 4,5, des échos de l’explosion ayant été entendus dans la capitale de Chypre, Nicosie, située à 250 km de Beyrouth. Le Président libanais Michel Aoun a déclaré que selon des estimations préliminaires, les dommages subis par le Liban dépassaient 15 milliards de dollars. 6. Biélorussie. Élections et manifestations Le 9 août, la présidentielle biélorusse a eu lieu. Selon les données officielles, Alexandre Loukachenko a remporté l’élection ayant recueilli 80% des voix, tandis que la candidate Svetlana Tikhanovskaya a obtenu un peu plus de 10%. Les résultats officiels de la présidentielle ont provoqué des manifestations lesquelles se sont poursuivies pendant plusieurs mois. D’après Alexander Loukachenko, l’opposition était contrôlée depuis la Pologne, la République tchèque et le Royaume-Uni. Svetlana Tikhanovskaya n’a pas reconnu les résultats des élections et a déclaré qu’elle se considérait comme la présidente biélorusse élue. Le 11 août, elle a quitté la république pour la Lituanie. L’Union européenne et les États-Unis ont imposé des sanctions contre la Biélorussie et le Président, Alexander Loukashenko. Dans le contexte des manifestations en cours, ce dernier a annoncé la nécessité de modifier la constitution. Le 2 octobre, la Chambre des représentants de l’Assemblée nationale de Biélorussie a commencé à accepter des propositions de modification de la structure du pays, mais l’opposition a refusé de discuter des amendements et a continué d’insister sur la tenue de nouvelles élections présidentielles. Le 28 décembre, M.Loukachenko a signé un décret sur la convocation de la VIe Assemblée populaire de toute la Biélorussie, prévue du 11 au 12 février. Le 29 décembre, l’élection des délégués à la VIe Assemblée populaire de toute la Biélorussie a débuté. 7. Haut-Karabakh. Guerre Le 27 septembre, la situation au Haut-Karabakh s’est aggravée. L’Arménie et l’Azerbaïdjan ont introduit la loi martiale, une mobilisation ayant été annoncée. Les parties se sont mutuellement accusées du début des hostilités. La Turquie a ouvertement soutenu l’Azerbaïdjan dans ce conflit. Erevan a déclaré que des mercenaires militaires et terroristes turcs participaient au conflit aux côtés de l’Azerbaïdjan, alors qe Bakou et Ankara niaient ces déclarations. Les trois trêves humanitaires conclues ont été violées, les parties se sont accusées mutuellement de les avoir violés. Il n’avait été possible d’arrêter les hostilités qu’après que le 9 novembre, les présidents russe, azerbaïdjanais et le Premier ministre arménien ont signé une déclaration commune sur la cessation complète des hostilités au Haut-Karabakh. Selon Vladimir Poutine, les parties azerbaïdjanaise et arménienne s’arrêtent aux positions occupées et des soldats de la paix russes sont déployés dans la région. Dans la matinée du 10 novembre, les premiers avions avec des soldats de la paix russes sont arrivés dans la zone du conflit du Haut-Karabakh. Le 11 novembre, à la suite de conversations vidéo entre le ministre turc de la Défense nationale Hulusi Akar et son homologue russe Sergueï Choïgou, un mémorandum a été signé sur la création d’un centre conjoint russo-turc pour contrôler le cessez-le-feu dans le Haut-Karabakh. Ce centre sera situé sur le territoire de l’Azerbaïdjan et surveillera le respect du régime de cessez-le-feu. 8. États-Unis. Élections L’élection présidentielle américaine a eu lieu le 3 novembre. Les médias américains ont presque immédiatement annoncé la victoire de Joe Biden. Alors que ce dernier a également annoncé sa victoire, Donald Trump n’a pas admis sa défaite. Fin novembre, il a annoncé qu’il quitterait la Maison Blanche si le collège électoral votait pour Biden. Par conséquent, cette procédure, généralement considérée comme une formalité, a attiré beaucoup d’attention des médias. Trump a également signalé à plusieurs reprises de nombreux cas de fraude et d’irrégularités lors du vote aux élections dans le pays. Le collège électoral des États-Unis a approuvé le 14 décembre les résultats du vote. Le démocrate a donc obtenu 302 voix contre 232 obtenus par le Président sortant. Un candidat a besoin de 270 voix pour gagner. Le quotidien britannique Telegraph a qualifié l’élection présidentielle de 2020 de «la plus imprévisible de l’histoire américaine».

  • CategorySociety
  • Duration: 10:15
  • Date:  3 years ago
  • Tags:   no-tag

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