Les manifestations à Erevan se poursuivent
1 Arménie A Erevan, dimanche matin, des activistes d’opposition qui demandaient la démission du premier-ministre arménien Nikol Pachinian, ont paralysé le fonctionnement du métro. Plus tard, le porte-parole du métro Tatev Khatchatrian a écrit sur Facebook que le métro a repris le travail dans un régime ordinaire. 2 Haut-Karabakh La Défense russe rapporte qu’à Stepanakert une voiture a percuté un camion militaire Ural des casques bleus russes. L’incident a eu lieu le 10 décembre à la sortie de Stepanakert. La voiture a violé le code de la route en sortant sur la voie opposée. Aucun militaire n’a été blessé à la suite à l’incident. Les causes de l’incident sont en train d’être établies. Le service national des Situations d’urgence de la République du Haut-Karabakh a informé sur Facebook d’un accident sur le quatrième kilomètre de l’autoroute Stepanakert – Askeran. Le service a noté que le chauffeur et le passager de la voiture étaient morts sur place, on les identifie. 3 UE – Turquie Les leaders de l’UE ont décidé d’élargir les sanctions contre la Turquie suite à l’activité illicite d’Ankara en Méditerranée, dit la déclaration du sommet de l’UE qui se déroule à Bruxelles. Le chef de la Diplomatie européenne Josep Borrell devrait présenter d’autres options d’élargir les sanctions contre Ankara vers le sommet qui aura lieu en mars 2021. Le document souligne que « malheureusement, la Turquie poursuit ses actions unilatérales provocatrices, elle a renforcé son discours contre l’UE, les pays de l’UE et les leaders européens ». Cependant l’UE a confirmé « l’intérêt stratégique dans la construction des relations mutuellement avantageuses avec la Turquie ». La déclaration note que « la proposition d’un agenda positif » pour Ankara est toujours valable. 4 Azerbaïdjan – Turquie Le service de presse du président azerbaïdjanais communique que jeudi, les représentants de l’Azerbaïdjan et de la Turquie ont signé cinq documents sur l’élargissement de la coopération dans de divers domaines. Les documents ont été signés lors d’une visite du président turc Recep Erdogan à Bakou. Les chefs des Diplomaties des deux pays ont signé un protocole qui portait des amendements à l’accord entre les gouvernements sur la suppression du régime de visa entre les deux pays. Des documents sur la coopération entre les sociétés de transport ont également été signés. En outre, Bakou et Ankara sont convenues d’un partenariat stratégique dans le domaine des médias. Le président turc a été en Azerbaïdjan dans une visite de deux jours. Jeudi, il a assisté au défilé militaire consacré à la fin des hostilités au Karabakh. 5 Turquie Le président turc Recep Erdogan a déclaré que son homologue russe Vladimir Poutine avait soutenu l’idée de Bakou de créer une plateforme pour assurer la sécurité régionale, où la Russie, la Turquie, l’Azerbaïdjan, l’Iran, la Géorgie et l’Arménie pourraient participer. Erdogan l’a communiqué aux journalistes lors de son retour d’Azerbaïdjan. « Monsieur Poutine est favorable à cette idée. Au cours d’une conversation téléphonique, il m’a demandé mon avis à ce sujet », - a dit Erdogan cité par Haberturk. Erdogan a souligné que dans le cas de participation arménienne, « une nouvelle page pourrait être ouverte » dans les relations entre la Turquie et l’Arménie. Le 10 décembre, au terme des pourparlers avec Erdogan, son homologue azerbaïdjanais Ilham Aliyev avait déclaré que Bakou et Ankara devaient créer une nouvelle plateforme multilatérale de coopération dans la région après la fin des hostilités au Haut-Karabakh. 6 Etats-Unis Lors de son intervention au séminaire organisé par la fondation Jamestown, l’ambassadeur spécial des Etats-Unis pour la Syrie Joel Rayburn a déclaré que les actions russes en Syrie compliquaient la lutte antiterroriste dans le pays. Il a noté qu’à Idlib des bombardements et des frappes d’artillerie étaient réalisés « visant la population et l’infrastructure civile, aussi bien que des groupes d’opposition, et non pas visant les terroristes ». Cependant Rayburn n’a pas fourni de preuves. En outre, selon lui, l’Iran cherche à créer « une plateforme de projection de force » en Syrie, et c’est la principale préoccupation d’Israël « concernant le conflit syrien ». « Nous soutenons le droit d’Israël à l’autodéfense » - a dit l’ambassadeur spécial.
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