Protestations en Birmanie et en Espagne
La défense aérienne de la coalition dirigée par l’Arabie saoudite a intercepté et détruit un drone miné des rebelles yéménites, selon la chaîne de télévision Al Arabiya. Il est précisé que le drone a été lancé vers la ville de Khamis-Mushait. La coalition a qualifié le lancement du drone de «crime de guerre» et a précisé qu’elle prenait «des mesures rapides pour protéger la population et les infrastructures civiles conformément au droit international». La zone de l’aéroport de la capitale du Kurdistan irakien, Erbil, où se trouve la base militaire américaine, a été la cible de tirs de roquettes. Le colonel Wayne Marotto, porte-parole de la coalition antiterroriste internationale dirigée par les États-Unis, a déclaré sur sa page Twitter que les attaques de roquettes ont tué une personne et en ont blessé six autres. Selon la chaîne de télévision, au moins trois roquettes ont été tirées. Une déclaration du secrétaire d’État américain Antony Blinken indique que les États-Unis appuieront tous les efforts visant à enquêter sur les circonstances de l’attaque au missile contre la base américaine et à traduire les responsables en justice. M.Blinken a souligné que Washington était indigné par cette attaque. Deux personnes ont été tuées, six ont été blessées lors de la dispersion d’une manifestation dans la ville de Mandalay, au centre de Birmanie, contre la prise du pouvoir par les militaires, selon le portail d’information Myanmar Now. Les forces de l’ordre et les militaires ont utilisé des balles réelles et en caoutchouc lors de la dispersion d’une manifestation pacifique. En outre, 10 manifestants ont été arrêtés. Il est par ailleurs rapporté que des canons à eau ont été utilisés contre les manifestants. La garde de la ville de Barcelone a eu recours à la force lors des manifestations contre la détention du rappeur Pablo Hasel, qui a été reconnu coupable de l’apologie du terrorisme, injures et calomnies à l’encontre de la couronne. La police catalane a déclaré sur Twitter qu’un rassemblement dans le centre de Barcelone avait dégénéré en émeutes. Un groupe de manifestants a commencé à ériger des barricades, à piller des magasins et à lancer divers objets sur la police. Certains manifestants ont été détenus. Les rassemblements qui dégénèrent souvent en émeutes se tiennent a travers le pays depuis le 16 février. Les événements ont conduit à l’interpellation des dizaines de personnes et ont provoqué des dizaines de blessés. Lors d’une conférence de presse à Bruxelles jeudi, le secrétaire général de l’OTAN, Jens Stoltenberg, a déclaré que les ministres de la défense de l’OTAN n’avaient pas pris de décision sur le retrait des troupes de l’alliance d’Afghanistan avant le 1er mai. Ce retrait est requis par un accord conclu l’année dernière entre les États-Unis et la direction des talibans (groupe interdit en Russie). M.Stoltenberg a noté que les consultations se poursuivraient dans un proche avenir. Il a également souligné que si les troupes restent après le 1er mai, elles pourraient à nouveau devenir la cible d’attaques et que l’alliance restera impliquée dans une opération prolongée. Cependant, si les troupes sont retirées, il y a un risque que l’Afghanistan redevienne un refuge sûr pour le terrorisme international. Le secrétaire américain à la Défense Lloyd Austin a déclaré que Washington n’accepterait pas un retrait précipité des troupes d’Afghanistan, a relaté le service de presse du Pentagone. Et de poursuivre que les États-Unis réexaminent les termes de l’accord avec les talibans pour déterminer si les parties s’y conforment. Dans une déclaration commune à l’issue de la 15e réunion internationale sur la Syrie au format Astana, la Russie, la Turquie et l’Iran ont convenu de poursuivre leur coopération afin d’éliminer définitivement les terroristes de Daech et du Front al-Nosra interdits en Russie et en Syrie. Les parties ont mis en relief et condamné l’augmentation des activités terroristes dans diverses régions de la Syrie, qui fait des victimes parmi les civils. Les parties ont également souligné la nécessité de la pleine mise en œuvre de tous les accords sur la zone de désescalade d’Idlib. Les pays ont par ailleurs «réaffirmé leur attachement indéfectible à la souveraineté, l’indépendance, l’unité et l’intégrité territoriale de la Syrie, ainsi qu’aux buts et principes de la Charte des Nations Unies, et ont souligné que ces principes étaient soumis à l’observation et au respect universels». Le message indique également que les parties ont «condamné les attaques militaires israéliennes en cours en Syrie, qui violent le droit international, portent atteinte à la souveraineté du [pays] et des États voisins, ainsi que menacent la stabilité et la sécurité dans la région».
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