Des radicaux bloquent les points de contrôle à Idlib
1. Syrie. Des radicaux bloquent les points de contrôle (8h00) "Les combattants des formations armées radicales bloquent le travail des points de contrôle [à Idlib], interdisant aux résidents de se rendre sur le territoire contrôlé par les autorités syriennes sous la menace d’armes et arrestation", a déclaré le contre-amiral Viatcheslav Sytnik, chef adjoint du Centre russe pour la réconciliation des belligérants en Syrie. Le 22 février, les postes de contrôle de Seraqab, Miznaz et Abu Azeidin ont commencé à travailler pour que des habitants pacifiques puissent quitter la zone de désescalade d’Idlib et le territoire contrôlé par les forces armées turques. M.Sytnik a souligné que ces dernières étaient incapables d’assurer la sécurité des citoyens dans les couloirs de sortie de la zone, ce qui aggravait la situation de la population civile, souffrant d’un manque de soins médicaux qualifiés et de la situation socio-économique d’urgence qui s’est développée en raison de sanctions américaines. "Le Centre russe pour la réconciliation des belligérants appelle le commandement des troupes turques exerçant le contrôle sur les territoires du nord-ouest de la Syrie à faire preuve d’intégrité dans l’accomplissement de leurs obligations et à assurer la sécurité des civils qui souhaitent utiliser les points de contrôle", a déclaré M.Sytnik . 2. Syrie. Utilisation d’armes chimiques (8h00) L’administration américaine appelle la Russie et la Syrie à s’acquitter de leurs obligations au titre de la Convention sur l’interdiction de la mise au point, de la fabrication, du stockage et de l’utilisation des armes chimiques et sur leur destruction, a déclaré lundi, lors d’une réunion de la Conférence du désarmement à Genève, le secrétaire d’État américain Antony Blinken. Et d’ajouter que "la Syrie a utilisé à plusieurs reprises des armes chimiques contre son peuple et n’a pas coopéré avec l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques (OIAC) pour rendre pleinement compte de son programme d’armes chimiques et l’éliminer". La Russie, a-t-il précisé, a fourni une assistance diplomatique et militaire à la Syrie, a utilisé des armes chimiques contre Alexei Navalny et l’ancien officier du renseignement Sergei Skripal et sa fille Ioulia. Selon le responsable américain, le gouvernement américain condamne "de telles actions". "Nous devons préserver le droit international contre l’utilisation des armes chimiques. Sinon, nous risquons de normaliser leur utilisation", a-t-il conclu. 3. Irak. Attaques de roquettes (12h00) Joe Biden s’est entretenu par téléphone avec le Premier ministre irakien Mustafa al-Kazim, selon le service de presse de la Maison Blanche. Les parties ont discuté des dernières attaques de roquettes en Irak contre les troupes de la coalition internationale. Le président américain a réaffirmé son soutien à la souveraineté et à l’indépendance de l’Irak. Les parties ont souligné que les auteurs de ces attaques devraient être tenus responsables. Le président américain et le Premier ministre irakien ont également considéré l’importance de promouvoir le dialogue stratégique et l’expansion de la coopération dans des domaines clés. Lundi, la chaîne de télévision Al Arabiya avait fait part des tirs de roquettes visant la "zone verte" de Bagdad, où se trouvent les institutions étatiques et les missions diplomatiques étrangères, dont l’ambassade américaine. Au moins trois roquettes ont été tirées, dont deux sont tombés à l’intérieur de la "zone verte", le troisième à l’extérieur. Aucune victime n’est à déplorer. 4. Russie. Réunion sur l’Afghanistan (12h) L’envoyé spécial du président russe pour l’Afghanistan, Zamir Kaboulov, a déclaré que Moscou était en train de discutait avec ses partenaires les paramètres d’une réunion internationale sur l’Afghanistan.Et de noter que la possibilité de tenir une réunion avant la fin du mois avait déjà été évoquée. Cependant, pour le moment, les détails sont en train d’être débattus. 5. Suisse. Utilisation de l’OIAC pour faire de la pression (16h00) Dans un message vidéo adressé aux participants à la Conférence de Genève sur le désarmement, Sergueï Lavrov a déclaré que la Russie s’opposait à l’utilisation de l’OIAC pour "faire de la pression sur les États indésirables par le biais de sanctions introduites suite aux accusations non fondées de l’utilisation d’armes chimiques." M.Lavrov a souligné que la Russie était partisan d’un "dialogue objectif et professionnel basé sur des faits et une mise en œuvre honnête par le Secrétariat technique des exigences de la Convention sur les armes chimiques". Le ministre russe a également souligné que la Russie exhortait ses partenaires à adopter une approche responsable pour envisager l’initiative de Moscou d’élaborer une "convention sur la lutte contre les actes de terrorisme chimique et biologique". 6. Iran. Accord nucléaire (16h00) Le porte-parole de l’Iran pour le bureau des Nations Unies à Genève, Ismail Bagai Hamane, a déclaré lors de la conférence sur le désarmement à Genève, que l’appel américain au plein respect par l’Iran des termes de l’accord nucléaire était absurde, puisque les États-Unis se sont retirés de l’accord. "Il est absurde de répéter la demande à l’Iran de revenir au complet respect de l’accord, alors que vous vous en retirez et violez entièrement ses termes ou que vous continuez à ne pas s’acquitter de vos obligations", a-t-il tenu à souligner. Et d’ajouter que la responsabilité du retour à l’accord, de sa reprise et de l’indemnisation des dommages reposait sur la partie «coupable», qui doit prouver qu’elle ne s’écartera plus des termes de l’accord.
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