Un scientifique assassiné en Iran
1 Iran Le chef de la Défense iranienne Amir Khatami a déclaré que l’assassinat du physicien nucléaire Mohsen Fakhrizadeh ne resterais pas sans réaction. Le ministre a fait cette déclaration lors de la cérémonie de funérailles à Téhéran, diffusée par la TV d’Etat. « L’adversaire sait bien, et moi, comme militaire, je le lui dit, qu’aucune crime, aucun assassinat, aucune bête démarche à l’égard du peuple iranien ne restera sans réponse », - a dit le ministre. Selon lui, l’assassinat visait à saper l’unité de la société, mais les responsables n’y ont pas réussi. Vendredi, le physicien nucléaire Mohsen Fakhrizadeh avait été tué dans la province de Téhéran. Le scientifique dirigeait un centre de recherches auprès de la Défense. L’agence Fars informe que le scientifique avait été tué via une arme automatique téléguidée. L’Iran avait confié la responsabilité à l’Israël et aux Etats-Unis. 2 Iran La chaîne Press TV relate que les fragments d’une arme ont été découverts sur la place de l’assassinat du physicien nucléaire Mohsen Fakhrizadeh. L’arme est de production israélienne. Le commandant du Corps des Gardiens de la révolution islamique Hossein Salami, citée par la chaîne IRIB, a déclaré que Téhéran porterait un coup en réponse à l’assassinat du scientifique. L’Iran définira le caractère, le lieu et le temps du coup. 3 Suisse Aujourd’hui, la quatrième session du petit groupe du Comité constitutionnel de la Syrie prend son travail à Genève. Les « fondements et principes » constituent le sujet principal de la discussion. La réunion se tiendra à huis clos et durera jusqu’au 4 décembre. L’envoyé spécial du secrétaire général de l’ONU sur la Syrie Geir Pedersen a informé qu’un accord a été convenu avec les coprésidents du comité que la discussion de l’agenda de la session précédente, tenue à Genève en août, serait poursuivie. Pedersen a souligné qu’il attendait « des discussions larges et positives » qui donneraient la possibilité d’avancer pour engager, en janvier, la discussion « de principes constitutionnels ». Pedersen a également noté qu’il ne serait pas simple d’avancer dans la discussion du processus constitutionnel, vu « un profond manque de confiance entre les parties après 10 ans de conflit ». Cependant, selon lui, « la construction de relations de confiance entre les parties » avait déjà été engagé, « pouvant amener à un processus politique plus large ». 4 Haut-Karabakh La Défense russe rapporte que les militaires de l’unité médicale spéciale ont déployé un hôpital mobile sur le territoire de l’aéroport de Stepanakert. Les spécialistes organisent « l’assurance médicale du contingent des casques bleus ». En outre, l’unité assurera l’aide à la population du Haut-Karabakh. L’hôpital est capable de loger jusqu’à 40 personnes. La Défense communique que plus de 60 médecins sont arrivés dans la région. Parmi eux – des chirurgiens militaires, des anesthésistes, des thérapeutes et des épidémiologistes. Les médecins ont été transférés par des avions de transport militaire Il-76 de Khabarovsk à Erevan. 5 Arménie Selon le service de presse du président arménien, le chef d’Etat Armen Sarkissian a demandé à son homologue russe Vladimir Poutine d’aider au rapatriement des détenus qui se trouvaient en Azerbaïdjan. « La lettre du président Sarkissian dit que la société et la diaspora arménienne sont profondément préoccupées par la situation des soldats et civils qui sont détenus en Azerbaïdjan. La médiation du président russe sera un grand appui dans la résolution du sujet très sensible – le retour de nos détenus militaires, civils et des corps », - indique le message. 6 Liban – Israël D’après Naharnet, citant une source au sein de la délégation libanaise, le 5e round de négociations sur la démarcation de la frontière maritime entre Israël et le Liban est reporté à plus tard. Il devrait avoir lieu le 2 décembre. « Les Etats-Unis, médiateur dans les négociations indirectes, ont proposé aux parties de reporter le round », - dit la source de l’édition. Le diplomate américain John Desrocher va bientôt visiter Beyrouth « pour dépasser l’impasse dans les négociations provoqué par des contradictions ». Au terme du 4e round de négociations, les délégations du Liban et d’Israël ne s’étaient pas convenus d’un point de départ pour la démarcation de la frontière maritime. Tous les pourparlers avaient eu lieu à En-Nakur dans le siège de la Force des Nations Unies au Liban.
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