Règlement au Haut-Karabakh
1 Haut-Karabakh Le président de l’OSCE, le premier-ministre et le chef de la Diplomatie d’Albanie Edi Rama a déclaré que les négociations sur le Haut-Karabakh devraient se poursuivre dans le cadre du groupe de Minsk de l’OSCE pour aboutir à un règlement complet. Rama a fait cette déclaration lors de l’inauguration de la 27e réunion du Conseil des ministres des Affaires étrangères de l’OSCE. Rama a exprimé « le soutien complet aux initiatives sous l’égide des coprésidents du groupe de Minsk de l’OSCE sur la reprise du processus de négociations ». D’après le président de l’OSCE, les négociations devraient amener à un règlement complet et durable du conflit au Haut-Karabakh. 2 Haut-Karabakh Le chef de la Diplomatie arménienne Ara Aïvazian a déclaré que le conflit au Haut-Karabakh ne serait réglé que quand la communauté internationale reconnaîtrait le droit de la population du Karabakh à l’autodétermination. « Le conflit sera réglé dans le seul cas où le droit à l’autodétermination, réalisé par le peuple d’Artsakh, sera reconnu par la communauté internationale. Pendant la guerre, la communauté internationale a consolidé et approfondi la vision sur laquelle nous avons insisté depuis 26 ans. C’est une question des gens libres et décents qui vivent sur leur patrie historique », - a dit le ministre, cité par l’agence d’Etat arménien Armenpress. 3 Turquie Lors de la 27e réunion du Conseil des ministres des Affaires étrangères de l’OSCE, le chef de la Diplomatie turque Mevlut Cavusoglu a déclaré que l’accord sur le Haut-Karabakh pourrait avoir un effet positif sur les relations entre Ankara et Erevan. La réunion s’est tenue dans le format de visioconférence. « L’accord entre l’Azerbaïdjan, l’Arménie et la Russie représente une bonne possibilité d’instaurer la paix après trois décennies. Il aura un effet positif sur la stabilité dans la région aussi bien que sur les relations entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan et celles entre l’Arménie et la Turquie », - a dit le ministre. 4 Haut-Karabakh Le conseiller du président de la république non-reconnue du Haut-Karabakh à la politique étrangère David Babaïan a communiqué à l’agence RIA Novosti que la création d’une base militaire russe au Haut-Karabakh contribuerait à la sécurité et la stabilité sur le territoire de la république non-reconnue à long terme. « Comme expert, citoyen et homme politique de ce pays, je crois qu’il serait bon d’avoir une base russe ici. Jugez par vous-même. La Russie a un potentiel géopolitique très fort » - a dit Babaïan. Il a également noté que l’élargissement de la mission de pacification de la Russie au Haut-Karabakh serait un pas positif, cependant le nombre actuel de militaires russes suffisait pour consolider le rôle de Moscou dans la région. Selon Babaïan, la mission doit être estimée sous deux angles - militaire et politique. « Du point de vue politique ce serait évidemment mieux s’il y a plus de casques bleus. Mais ce sujet a aussi une dimension politique. C’est-à-dire même s’il y a au moins un casque bleu, ce sera déjà un signe de présence de la Russie. La violation du cessez-le-feu aurait donc des conséquences politiques », - a dit Babaïan. 5 Russie – Etats-Unis Selon l’ambassadeur de Russie aux Etats-Unis Anatoli Antonov, le traité russo-américain New Start peut encore être prolongé. Antonov a fait cette déclaration lors d’une visioconférence, organisée par la Brookings Institution de New York. Antonov a souligné que Moscou et Washington avaient encore le temps de prolonger le traité et ça pourrait être fait assez vite. Il a ajouté que la Russie était toujours dans le dialogue sur l’éventuelle prolongation du traité avec l’administration sortante de Washington. « On est dans un contact étroit avec Marshall Billingslea, le négociateur principal de la partie américaine », - a ajouté Antonov. Selon lui, les parties s’échangent des propositions sur la prolongation du traité New Start. 6 Etats-Unis – Afghanistan Le président du Comité des chefs d’état-major interarmées des Etats-Unis Mark Milley a reconnu que les Etats-Unis n’ont atteint que des succès limités suite aux opérations militaires en Afghanistan qui avaient été engagées il y a environ 20 ans. Milley a fait cette déclaration lors d’une visioconférence organisée par la Brookings Institution. Milley a souligné que les autorités afghanes et le mouvement radical des talibans étaient dans une impasse du point de vue militaire. « Il y a un seul moyen d’y mettre fin, et ce sont les négociations avec les talibans », - a souligné Milley. Il a fait rappeler que l’administration actuelle des Etats-Unis réduisait le contingent en Afghanistan, et « c’est la nouvelle administration qui décidera que faire après ».
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