Le Sénat de la France appelle à reconnaître le Haut-Karabakh
Selon le service de presse de la Défense azerbaïdjanaise, mercredi, des unités des forces armées d’Azerbaïdjan ont commencé à entrer dans le raion de Kalbajar. « Selon la déclaration trilatérale, signée par le président de la république d’Azerbaïdjan, le président de la fédération de Russie et le premier-ministre de la république d’Arménie, ce 25 novembre des unités de l’armée azerbaïdjanaise sont entrées dans le raion de Kalbajar », - dit le message. Pour assurer le déplacement des unités, des travaux de génie ont été terminés, le déminage est réalisé, des routes de montagnes sont préparées. Les militaires arméniens avaient fini le retrait des unités du raion ce mardi. Ayant explosé les casernes et les constructions militaires, ils avaient quitté le territoire. Le porte-parole de la Défense russe, le major général Igor Konachenkov rapporte que les casques bleus russes contrôlent le processus de passage du raion à la partie azerbaïdjanaise qui a été engagé le 25 novembre à minuit. Le Sénat de la France a adopté une résolution avec un appel au gouvernement à reconnaître la république non-reconnue du Haut-Karabakh. 305 de 306 sénateurs qui ont participé au vote ont soutenu la résolution. Le document dit que le Sénat « appelle le gouvernement de France à reconnaître la république du Haut-Karabakh et à utiliser cette reconnaissance comme instrument de négociations afin d’installer la paix durable ». Le Sénat appelle à « retirer immédiatement les forces armées azerbaïdjanaises et leurs partisans de territoires, pris lors des opérations militaires qui ont été déroulées dans la région du 27 septembre ». Les autorités de France ont reçu une recommandation d’ « insister au sein du groupe de Minsk sur ce que la protection de la population soit assurée par le déploiement des forces internationales sous son égide en conformité avec le plan de paix de 2007 ». Cependant le secrétaire d’Etat auprès de la Diplomatie française Jean-Baptiste Lemoyne a déclaré que « la reconnaissance unilatérale du Karabakh ne favoriserait à personne » et ne contribuerait aux efforts de médiation. Il a souligné que la France participait au groupe de Minsk de l’OSCE et prônait pour l’implémentation de l’accord sur le cessez-le-feu convenu le 9 novembre. Le parlement de l’Azerbaïdjan a proposé au gouvernement du pays de saisir la direction de l’OSCE pour révoquer la France de la coprésidence du groupe de Minsk de l’OSCE, dit une déclaration du parlement adoptée en réaction à la résolution du Sénat français. L’Assemblée nationale appelle le gouvernement de l’Azerbaïdjan de saisir la direction de l’OSCE pour révoquer la France, qui, ces derniers jours, par sa position et ses déclarations, a mis en question sa neutralité, comme coprésidente du groupe de Minsk », - dit le document. Il contient également des propositions de « revoir les relations actuelles entre l’Azerbaïdjan et la France » et d’« analyser profondément les liens économiques entre les deux pays et de prendre des mesures adéquates ». Lors d’une réunion du parlement, certains députés ont proposé de révoquer l’ambassadeur de l’Azerbaïdjan à Paris pour des consultations et de rompre tous les liens avec la chambre haute du parlement français. Selon la Défense russe, le bâtiment anti-navire Admiral Vinogradov a arrêté la violation de la frontière russe par le destroyer américain John McCain dans le golfe de Pierre-le-Grand. L’incident a eu lieu à 6h 17m heure de Moscou. Le destroyer qui est depuis quelque jours en mer du Japon, a violé les eaux territoriales, « en passant à deux km plus loin que la frontière navale ». Le destroyer a reçu un avertissement que « de telles actions étaient inacceptables et qu’une manoeuvre de bélier pourrait être réalisée pour repousser le violateur des eaux territoriales ». « Ayant reçu l’avertissement et vu que le bâtiment anti-navire Admiral Vinogradov a changé de cap pour le destroyer John McCain, le navire américain est tout de suite sorti dans les eaux internationales », - informe le ministère. L’aviation israélienne a porté une frappe de la direction des hauteurs du Golan contre le sud du gouvernorat de Damas, relate l’agence syrienne SANA. L’incident a eu lieu mardi, à 23h 50m heure locale. Les forces de défense antiaérienne de Syrie ont repoussé une partie des roquettes. D’après les militaires syriens, seul un dégât matériel a été causé suite à l’attaque, il n’y a pas de pertes parmi les militaires. La chaîne Al Ekhbariya, citant une source au sein du commandement militaire syrien, informe également de l’attaque israélienne. « Les forces aériennes d’Israël ont réalisé une nouvelle démarche agressive contre la Syrie en attaquant la zone de Jebel al Mania au sud de la capitale syrienne et des positions militaires près de la localité de Ruweikhana dans le gouvernorat de Quneitra », - dit la source de l’édition. D’après le porte-parole du commandement de l’alliance saoudienne, le colonel Turki Al-Maliki, cité par l’agence de presse de l’Arabie Saoudite, la coalition considère l’attaque contre l’infrastructure pétrolière à Jeddah comme un attentat et une menace au système énergétique international. Selon Al-Maliki, « tous les indices prouvent l’implication du régime iranien dans ces attentats avec l’emploi d’armes conventionnelles produites par lui – des missiles de croisière et des drones minés ». Plus tôt, le mouvement rebelle des houthis Ansar Allah avait informé d’une frappe à la roquette contre un objet de la société pétrolière Saudi Aramco à Jeddah. Le porte-parole du mouvement avait qualifié l’attaque d’une réponse « au blocage et à l’agression qui se poursuivaient », aussi bien que d’« une promesse tenue d’attaquer le royaume ».
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